Collection les vaisseaux Star… Ha ben non, cette fois c’est Battlestar Galactica !

Hop, gros changement ! A la faveur d’une promotion, j’ai fini par craquer sur une collection que je regardais avidement depuis son lancement, toujours chez Eaglemoss. La collection Star Trek laisse donc la place, ou plutôt cohabite dorénavant avec la collection Battlestar Galactica. Et comme je n’ai pas fait les choses à moitié, ce sont deux vaisseaux, par ailleurs très différents, qui se partagent l’affiche aujourd’hui.

Le premier d’entre eux, un peu par défaut mais pas tout à fait quand même, c’est le Battlestar Pegasus. Par défaut parce que je visais le Battlestar Galactica en priorité bien sûr, mais il était en rupture de stock au moment de ma commande. Je me suis donc rabattu sur un autre vaisseau du même type, à savoir le Pegasus, qui apparaît dans les saisons 2 et 3 de la série télévisée des années 2000 ainsi que dans le téléfilm « Razor ». Plus récent que le Galactica, le Pegasus est plus puissant et une fois et demi plus gros que l’iconique vaisseau qui donne son nom à la série.

 

    

 

Et en le sortant de la boîte, wow, impressionnant ! 27 cm de long, ultra détaillé (un effet renforcé par le look radicalement différent et beaucoup plus « roots » des vaisseaux de la série par rapport à ceux plus doux, plus épurés, plus futuristes de Star Trek), il en impose ! Les détails sont partout : des canons ici ou là (sous la partie avant, derrière et sur les côtés des nacelles, ces dernières, servant de pistes d’atterrissage pour les chasseurs Viper lancés par le Pegasus, étant d’ailleurs traversantes), le nom bien visible, le logo également (mais dont le tampon a malencontreusement été légèrement appliqué une deuxième fois à côté du bon emplacement, le seul vrai défaut de cet exemplaire), et plein d’autres petits détails qui font plaisir à parcourir des yeux.

 

    

  

 

Au niveau du design, c’est massif et ça respire la puissance, il suffit pour s’en convaincre de regarder la partie arrière et ses volumineux moteurs couplés. On est loin du design lisse et pur de Star Trek, mais ça fait là aussi son petit effet, dans un autre style donc. On n’est pas ici pour faire joli, le Pegasus est un vaisseau de guerre, pas une oeuvre d’art pour les esthètes. La preuve également avec ce côté sale visible ici ou là (peinture marron).

 

    

 

Côté réalisation de la miniature, on est devant un mélange de parties métalliques (la partie centrale du vaisseau) et de parties plastiques (les côtés du vaisseau, les deux nacelles avec les hangars). La miniature est lourde mais bien équilibrée, ce qui vaut mieux puisque contrairement à la collection Star Trek, le support ne « tient » pas le vaisseau. En effet celui-ci est simplement posé sur le support plastique transparent. C’est moins intrusif pour l’aspect visuel mais peut-être moins « safe ». La peinture est correctement appliquée (à l’exception du double logo comme expliqué plus haut), malgré quelques menus défauts si on y regarde de plus près, des défauts qui s’effacent devant la précision de la sculpture, majoritairement dans les tons gris (avec quelques touches rouges ici et là, et des bavures maronnasses pour bien montrer que l’entretien et la maintenance parfaite du vaisseau s’effacent devant la gestion du péril auquel la flotte est confrontée). Les détails fourmillent de partout, même si Eaglemoss n’a pas poussé le vice jusqu’à sculpter les tubes de lancement des Vipers sur le côté des hangars. Mais on leur pardonne, ceux-ci auraient été minuscules… Et d’ailleurs, cela n’entache en rien la grande qualité de la miniature. Du très beau travail.

 

    

  

 

Le deuxième vaisseau, celui qui a lancé la collection chez Eaglemoss, c’est le Viper Mark II du capitaine Kara Thrace, alias Starbuck. Le Viper Mark II est un petit chasseur polyvalent, équivalent de nos avions de chasse actuels alors que les Battlestars seraient plutôt les porte-avions. Un vaisseau sans équivalent dans la collection Star Trek puisque l’univers Star Trek fait la part belle aux gros vaisseaux type Enterprise en mettant totalement de côté ce genre de petits chasseurs. Seul les navettes pourraient se rapprocher du Viper en terme de taille. Sauf qu’ici pour sa miniature, Eaglemoss a vu les choses en grand !

 

    

    

 

27 cm à nouveau, ce qui nous donne une échelle beaucoup plus grande que pour le Pegasus puisque le Viper fait 8.4 mètres en taille réelle. Pas de foisonnement de détails ici donc, du moins pas de la même manière que sur le Pegasus : la miniature nous donne vraiment l’impression d’avoir dans la main un petit avion fort bien réalisé. La précision est bien présente : on y voit des inscriptions de type « mode d’emploi » pour la maintenance (de genre « Ne pas se tenir face aux canons », un conseil plein de bon sens ! 😀 ), le nom et le surnom du pilote (et c’est quand même la classe d’avoir le Viper de Starbuck, non ? 😉 ), un écusson d’escadron, etc…

 

    

    

 

Là aussi le modèle utilise le métal et le plastique (métal sur la partie avant et centrale, plastique pour la partie supérieure et arrière), là aussi l’équilibre est bien géré avec une miniature d’un bon poids qui se pose parfaitement sur un support qui ne fait que… supporter (!!) le Viper. Côté peinture, pas de défaut, tout est bien positionné, sans anicroche. On a même droit à quelques traces de poussière sur les parties soumises à rude épreuve durant un vol (pas seulement dans l’espace puisque le Viper sait aussi faire du vol atmosphérique). Incontestablement de la belle ouvrage.

 

    

  

 

En résumé, deux gros morceaux imposants, qui montrent que quand Eaglemoss s’en donne la peine, ils peuvent nous sortir des modèles d’exception (mais en même temps, il n’y a pas de petits hublots à gérer donc pas de problème d’ajustement entre sculpture et peinture… 😀 ). Pour un prix plus contenu que les modèles XL de Star Trek mais avec une taille similaire, cette collection (malgré tout forcément plus restreinte puisque la série ne met pas en avant ses vaisseaux comme le fait Star Trek, sans compter qu’en terme d’itérations télévisuelles, elle ne joue pas non plus sur le même tableau) a incontestablement un fort potentiel.

 

 

  
FacebooktwitterpinterestmailFacebooktwitterpinterestmail