Le guide galactique, H2G2 tome 1, de Douglas Adams

Passons sur la multitude de titres différents qu’a eue cette fameuse série de science-fiction loufoque (et du joyeux mélange d’ancien et de nouveau qui sert de titre à cet article. Pour faire court : la série s’appelle maintenant H2G2, et le premier tome « Le guide du voyageur galactique », mais j’ai préféré garder pour celui-ci le titre de ma « vieille » édition de 2000, tout en gardant H2G2, plus parlant et surtout plus connu, notamment grâce au film issu de ce premier tome. Ça va, vous suivez ?^^) pour s’attarder sur le contenu de ce premier tome, si tant est qu’il est possible d’analyser le contenu d’un roman qui n’a ni queue ni tête…

 

Quatrième de couverture :

Comment garder tout son flegme, quand on apprend dans la même journée  : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d’autoroute  ; que la planète Terre va être détruite d’ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d’une future voie express intergalactique  ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s’apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie  ?

Pas de panique  ! Car Arthur Accroc, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide galactique pour l’accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.

 

42 !

Je me garderai bien de faire un résumé plus complet que ce que propose la quatrième de couverture tant ce roman n’est que folie, non-sens absolu (et so british !), loufoqueries, situations grotesques et drolatiques, personnages déjantés et dialogues savoureux ! J’ai bien peur que cette chronique ne s’en trouve sérieusement écourtée, mais c’est pour mieux vous faire partager ce grand moment de lecture complètement foutraque !

Car oui, même si je ne suis pourtant pas féru de ces lectures burlesques ou parodiques, j’ai pris un énorme panard en lisant ce « Guide galactique » ! Entre Arthur Accroc, Terrien qui ne comprend pas tout ce qui lui arrive (on le serait à moins !), Ford Escort, ce natif de Bételgeuse et critique pour le Guide galactique, Zappy Bibicy, le Président de la galaxie ou bien Marvin, l’androïde paranoïde, difficile de ne pas avoir le sourire aux lèvres ! Et comme ce court roman multiplie les situations les plus loufoques sans jamais relâcher le rythme (entre autres le suicide d’un vaisseau spatial, la révélation sur la vraie nature des souris, les interventions marquantes de l’ordinateur du vaisseau, le générateur d’improbabilités infinies, les multiples entrées du guide galactique, pleine de dérision, etc…), on tourne les pages à la vitesse de la lumière sans pouvoir s’arrêter.

Bien sûr, dans un livre comme celui-ci, n’escomptez pas trouver une intrigue solide ou bien de profondes réflexions sur la nature humaine (quoique… on a quand même la réponse à l’Ultime Question sur la Nature, l’Univers et le Reste !). Les personnages sont également uniquement là pour être au service de toutes les situations abracadabrantes mises en scène par le regretté Douglas Adams.

Mais quand on sait à quoi s’attendre (et c’était mon cas), ça décoiffe ! Décidément, moi qui pensait ne pas être fait pour aimer ce type de lecture, après le poilant « Martiens, go home ! » de Fredric Brown, je vais finir par changer d’avis ! Il n’y a finalement que Terry Pratchett à m’avoir quelque peu laissé de marbre. Peut-être devrais-je lui donner une nouvelle chance. Quant à Douglas Adams, je devrais à nouveau avoir affaire à lui rapidement !

PS : un petit mot à propos de la traduction de Jean Bonnefoy (qui a été revue sur les éditions récentes, avec notamment la conservation des noms anglais). Je la trouve très bonne et très imaginative. Certes, il y a quelques jeux de mots un peu vaseux, mais l’ensemble se tient très bien. Et puis moi, Ford Escort ou Saloprilopette, ça me fait bien rigoler !^^ D’ailleurs, Saloprilopette c’est quand même plus drôle que Slartibartfast pour un francophone !

Lire les avis de Cachou, Guillaume, Vert, If is dead.


 

Chronique écrite dans le cadre du challenge « Summer Star Wars, épisode VI » de Lhisbei.

  
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