Breizh of the dead, de Julien Morgan
Quatrième de couverture :
Quand Florent rentre en Bretagne pour présenter son petit ami Stéphane à sa famille, il n’aurait pas imaginé que le comité d’accueil serait composé… de morts-vivants ! Un train convoyant des produits toxiques déraille et c’est toute l’Armorique qui défouraille.
Plongés au cœur du chaos, jetés sur les routes aux côtés de quelques survivants, Florent et Stéphane devront faire bien plus que leur coming out s’ils veulent survivre à l’apocalypse zombie. Pourtant, dans ce monde détruit, l’ennemi n’est pas toujours celui que l’on croit.
Bored of the dead !
Hé oui car malheureusement, ce roman est un peu l’archétype parfait de ce que je cherche à éviter dans le genre zombiesque. Beaucoup d’action, peu de caractérisation des personnages, avec comme résultat quasiment aucune émotion lors de la perte (inévitable dans le genre) de certains personnages au fil du récit. Si on ajoute la quasi absence de réflexion sur la dangerosité de l’homme pour lui-même, l’invasion zombie en étant la symbolique même, on obtient un plat bien indigeste pour moi…
De plus, le comics « Walking dead » est passé par là il y a déjà un moment, et a bien insisté sur le côté « l’homme est un loup pour l’homme ». Le danger incarné par les zombies du roman (comme dans les comics) disparaît bien rapidement pour laisser la place à un petit groupe bien décidé à survivre, quitte à écraser les autres pour y arriver, le leader de ce groupe sans scrupule rappelant d’ailleurs par certains côté le célèbre Gouverneur de la série de comics (sans atteindre les mêmes extrémités, « Walking dead » allant vraiment très très loin dans l’horreur). Sauf qu’à aucun moment le roman ne parvient à la cheville de son illustre référence dans l’angoisse, l’âpreté ou la tension du récit.
Dès lors, il ne reste plus grand chose d’agréable à se mettre sous la dent dans ce court roman (moins de 200 pages), si ce n’est les références à la Bretagne qui parleront à ceux qui comme moi connaissent les lieux (essentiellement Paimpol, Lézardrieux, Pontrieux), et de nombreuses allusions culturelles récentes (films, série, etc…). Mais c’est au final bien peu de choses pour me permettre d’accrocher à un genre qui, décidément, dès lors qu’il n’apporte pas une vraie plus-value au simple récit de survie, a bien du mal à me convaincre. Les amateurs du genre auront sans doute un tout autre avis. Quant à moi, sur ce type de récit, on ne m’y reprendra plus…
Lire aussi l’avis de Hervé (qui a aimé), Cornwall (qui a aimé), les Mandragores (qui ont aimé aussi).
Critique rédigée dans le cadre du challenge « Francofou, le retour » de Doris et du challenge « Zombies challenge » de Cornwall.
C’est le problème : sans idée totalement originale, après le raz-de-marée constant de Walking Dead, il faut s’accrocher pour faire du mort-vivant apocalyptique…
Clairement, pas facile de sortir de l’ombre du maître qui est allé si loin dans le genre…
Arg désolé qu’il ne t’ait pas plus. Néanmoins ne reste pas sur un échec !!
Tu as L’éducation de Stony Mayhall dans ta PAL, non ?
Je n’ai pas l’intention de rester sur cet échec.
J’ai en effet « L’éducation de Stony Mayhall » et bien sûr « World War Z » sur ma PAL… 😉
Il te reste du très bon à lire pour que le zombie remonte dans ton estime ^^
Ouaip, Stony Mayhall devrait être lu sous peu… 😉
Si tu n’as pas encore lu WWZ il devrait faire partie de tes priorités !
Je confirme pour Stony, mais aussi pour Celle qui a tous les dons, ce sont des romans zombies bien au-dessus de la moyenne, tout comme Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour. Et la série In the flesh. Voilà du bon zombie 😉
Je note, merci ! 😉
Mais si ça se trouve, tu aimerais peut-être ce « Breizh of the dead » ! Tu devrais tenter le coup.
Je le termine tout juste ! Lecture sympathique quand on sait quoi en attendre 😉
Par contre, pour ce qui est de la comparaison avec WD c’est injuste puisque l’ambition n’est pas la même, notamment d’un point de vue sociologique : nous avons ici affaire à du pur divertissement, donc je préfère pour ma part le juger à ce niveau.
Reste que le leader charismatique psychopathe est un grand classique de tout post-apo qui se respecte :p
Je ne dois pas être fait pour les post-apos purement divertissants alors…
Mais j’ai l’impression d’être le seul à ne pas l’avoir aimé, donc ça laisse de l’espoir aux autres éventuels lecteurs !
Mais pour la comparaison avec WD, je persiste, l’intention de départ n’est pas la même certes, mais les similitudes persistent (et elles ne jouent pas en faveur du roman, mais ce n’est que mon avis).
C’est pas dans celui-là qu’il y a une grosse scène de cul ?
Entre zombies ? ^^
Pervers ! 😆
Non, il y a quelques petits trucs ou allusions ici ou là, mais pas de « grosse scène »…
Et une nouvelle preuve pour l’adage « Un bon zombie est un zombie mort », une !
Si jamais j’avais eu un doute sur le fait d’avoir envie de le lire, maintenant je n’en ai plus. ^^
Ecoute, si tu veux du zombie un peu plus complexe qu’un simple récit de survie, tourne-toi vers autre chose…
Oulà ! Moi qui suis plutôt client lorsqu’il est question de zombards, que ce soit en jeux vidéo, films ou bouquins, j’admets que tu m’as franchement donné envie de lire ce bouquin. Après, je sais que tu es horriblement pisse-vinaigre comme garçon. ^^
Oui, et pour le coup, je suis un peu le seul à ne pas avoir aimé… Si tu veux du zombie 100% action-aventure, sans prétention excessive, ça pourrait te plaire. 😉
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