Collection les vaisseaux Star Trek : l’USS Centaur, l’USS Aventine et la navette romulienne

Posted on 26 avril 2018

Qui dit dimanche pluvieux dit squattage de la chambre de ma fille et photos de mes derniers vaisseaux Star Trek ! Je ne pensais pas en acheter de sitôt et puis une nouvelle promo sur le store français (plus intéressante que sur le store anglais, c’est suffisamment rare pour être signalé) est arrivée… 35% de réduction, ce n’est pas négligeable et comme je suis faible… Du coup, non pas un, non pas deux, mais trois vaisseaux d’un seul coup ! Pas les vaisseaux les plus emblématiques de l’univers Star Trek, ni ceux que je désirais le plus d’ailleurs (la plupart n’étant plus en stock), mais des vaisseaux que j’avais repérés pour leur qualité. Voyons ça de plus près.

Le premier d’entre eux, l’USS Centaur est un vaisseau développé rapidement lors de la guerre contre le Dominion (donc à l’époque de la série « Deep Space Nine »). Utilisant une soucoupe presque identique à celle de l’USS Excelsior, elle même reliée à une extension hébergeant quatre tubes de torpilles à photons directement héritée de l’USS Reliant, ainsi que des supports de nacelles eux aussi venant du Reliant (mais positionnés dans l’autre sens), on a là un vaisseau qui réutilise des éléments bien connus (seules les fines nacelles semblent être originales) mais sous une forme nouvelle, ce qui lui donne une personnalité bien à lui. On notera également l’absence visible de déflecteur.

La miniature est bien réalisée, le travail de peinture est de qualité, avec la présence de ce fameux « aztecing » (je ne sais pas s’il y a un terme équivalent en français) qui donne l’effet d’une coque faite de multiples plaques assemblées. On pourrait regretter que les nacelles n’utilisent pas l’habituel plastique transparent bleu mais vu leur finesse c’est bien compréhensible. Seul léger problème : le support n’est pas tout à fait droit dans le socle, le vaisseau est donc légèrement penché.

 

    

    

    

 

Deuxième vaisseau, l’USS Aventine. C’est un vaisseau un peu particulier dans le sens où, comme le NX-01 Refit, il n’appartient pas vraiment au « canon » Star Trek puisqu’il est issue de certains romans de la licence. Mais c’est un vaisseau suffisamment populaire pour avoir droit à sa sortie en miniature (comme ce fut aussi le cas pour l’USS Titan commandé par le William Riker de « The Next Generation » et que je compte bien me procurer un jour).

On voit clairement que l’Aventine est un vaisseau « différent » de ce que les séries et les films nous ont montré, notamment avec la couleur du vaisseau puisqu’une partie de celui-ci est foncée, chose inhabituelle dans l’univers Star Trek. Mais il y une raison à cela : la couleur sombre reflète une armure renforcée sur des endroits stratégiques du vaisseau. De même, c’est un vaisseau prototype pour un certain nombre d’éléments mais je vous passe les détails techniques qui sont mentionnés dans le magazine… L’Aventine est particulièrement fin, lisse, allongé (presque aussi long que l’Enterprise-E (plus de 670 mètres), vaisseau avec lequel il partage pas mal de points communs en matière de design, ce qui n’a rien d’illogique puisqu’il lui est postérieur de quelques années), effilé, ce qui lui donne un air très élégant et futuriste, et laisse à penser qu’il est particulièrement véloce. Bingo, il peut atteindre une vitesse warp de 9.99. Impressionnant hein ? 😀

Son profil est beau, c’est une évidence, mais pour ce qui est de la figurine, c’est aussi ce qui le dessert. Car il est tellement effilé que le vaisseau est finalement assez petit, ou fin du moins. L’Aventine est en fait l’exemple même du vaisseau qui gagnerait vraiment à sortir en version XL (une gamme de vaisseaux plus grands, comme l’Enterprise de TOS). Ceci dit, il est suffisamment différent pour attirer l’oeil, un peu coloré et bien réalisé. Il n’y a pas de mauvais alignement entre la peinture des fenêtres et la sculpture de celles-ci puisque il n’y a pas d’emplacements sculptés, c’est plutôt une bonne chose. En revanche, Eaglemoss a réussi à légèrement décaler la peinture des capsules d’évacuation, dommage… De même on peut regretter un déflecteur qui n’est pas aussi détaillé que son modèle en images de synthèse.

 

    

    

    

  

 

Et enfin, troisième et dernier vaisseau, la navette romulienne, qui n’apparaît que dans un seul épisode de la série « Deep Space Nine ». Changement d’échelle cette fois, puisqu’il s’agit bien d’une navette de transport personnelle, on est donc là sur un tout petit vaisseau : 24 mètres, et une capacité de transport d’une quinzaine de personnes.

Et c’est un avantage pour ce qui est de la miniature puisque qui dit petit vaisseau dit plein de détails pour cette échelle de miniature. Et en effet, n’y allons pas par quatre chemins, cette navette romulienne est une des plus belles réussites de la collection. Profusion de détails, peinture sans anicroche, il n’y a pas grand chose à redire à cette miniature qui garde un look tout à fait romulien : en plus de sa couleur verte caractéristique, regardez-là de face et vous retrouverez immanquablement ces deux arcs de cercle sur lesquels viennent se fixer les nacelles, du même type que sur l’Oiseau de Guerre. De même, les cockpits de ces deux vaisseaux ont comme un air de famille. D’ailleurs, j’ai comme l’impression que les designers des vaisseaux Cylons du Battlestar Galactica de 2004 s’en sont un peu inspirés, non ? En tout cas pas de doute, les designers de Star Trek n’étaient pas des manches ! Seule problème (car il en faut toujours un…), les nacelles ont une partie en plastique transparent bleu, conforme aux standards de la collection, sauf qu’à l’écran ces nacelles brillent d’un joli vert romulien…

Ceci dit, avec cette réalisation sans faille (ou presque…), point de vue design comme point de vue miniature, on a donc un superbe exemple de ce que Eaglemoss peut réaliser quand il s’en donne les moyens. Certes, cette navette n’apparaît qu’un détour d’un plan rapide dans un seul épisode, mais elle reste intrinsèquement un vaisseau très réussi et qui a toute sa place dans cette collection. Bravo !

 

    

    

    

 

C’est fou, je pensais arrêter, et puis pouf je replonge de temps en temps… Et je sais déjà que ce n’est pas fini quand je vois ce qui se profile du côté des versions XL. Oui je suis faible, je l’ai déjà dit… 😉

 

  
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