[anatèm], de Neal Stephenson, Prix Planète-SF 2019
Je tarde un peu, et du coup tout le monde est déjà au courant, mais tout de même je ne pouvais pas manquer d’annoncer que le lauréat du Prix Planète-SF 2019 est le roman « [anatèm] » de Neal Stephenson, sorti en deux tomes en France aux édition Albin Michel et traduit (de main de maître) par Jacques Collin. Si on se réfère à mes deux articles publiés (ici pour le tome 1 et là pour le tome 2), ce n’est absolument immérité. Même si le jury, au moins pour le fun, n’a pas manqué de s’écharper à l’aide des classiques objets contondants, ce qui n’a d’ailleurs rien d’étonnant au vu de la shortlist qui avait fière allure (« BonheurTM » de Jean Baret, « Le roman de Jeanne » de Lidia Yuknavitch, « L’ours et le rossignol » de Katherine Arden et « Terminus » de Tom Sweterlitsch).
Et le-dit jury, à l’issue de la délibération, s’est fendu d’un fort beau discours.
Félicitations donc à Neal Stephenson pour son roman qui fera sans aucun doute date dans le petit monde de l’édition francophone de SF (c’est déjà fait dans le grand monde de la SF tout court).
Évidemment, l’éditeur va proposer les deux tomes à prix réduits pour l’occasion (on peut rêver).
Hum… Il y aura par contre de beaux bandeaux annonçant fièrement le Prix Planète-SF 2019. 😉
Selon moi, c’est un pensum illisible et prétentieux…L’auteur ne sait pas ce qu’est un narrateur… Il faudrait qu’il révise des notions de diégèse…
J’ai lu le premier tome (et je me suis aussi tapé la traduction en italien…)…
« Effort intellectuel intense » dit un des vos collègues, ou foutage de gueule, on hésite…
Stephenson se rêve en Joyce de la SF…
Tous les goûts sont dans la nature ! Et c’est très bien ainsi. 😉
Le plus embêtant finalement, au-delà du lauréat du Prix avec lequel vous n’êtes pas d’accord, c’est que finalement vous avez lu un livre qui ne vous guère plu…